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Interview exclusive

Doublé de Torsten Hallman !

Grand Prix Italie 1963 250cc
  • Tout est dans le titre du journal !
  • Il y a, pour ceux qui participent d'une façon ou d'une autre au déroulement du Championnat du Monde, des jours, des années fastes. Cette réflexion, nous la faisions déjà à Barcelone où, au lendemain d'une journée fraîche et pluvieuse dans la soirée, nous avions assisté par un temps magnifique à un Grand Prix d'ouverture très supérieur en qualité, à ce que nous avions vu à la même place en 1962.


    Or, au terme du Grand Prix d'Italie, brillamment clos par une élégante réception, nous pouvions à nouveau penser que la saison 1963 de motocross connaît un heureux début côté championnat du Monde de la petite cylindrée. De fait, le samedi, il faisait un temps exécrable, pluvieux au point que le circuit se parsemait de poche d'eau. Cependant, l'averse cessant dans la nuit pour faire place à un vent impétueux, les essais du dimanche matin se déroulaient sur une piste pratiquement asséchée, sous un ciel, sinon pur de tout nuage, du moins teinté de bleu au gré de belles éclaircies. Et, dans l'après-midi, c'est sur un parcours idéal, sans boue, comme sans poussière qu'a eu lieu le deuxième round du match annuel pour le titre mondial.


    En 1962 déjà, lors de notre premier reportage à Gallarate, à l'occasion déjà du Grand Prix d'Italie en 250cc, nous avions pu conclure que le Motoclub MV Egidio Conficoni avait signé une organisation satisfaisante, réussie en tous points. Aujourd'hui, nous savons que ce succès n'a pas été l'effet du hasard : pour la seconde fois, la manifestation présentée au Campo Vicenzo Agusta ne mérite que des éloges. Et le public sportif italien, si vivant, si vibrant, ne s'y est pas trompé qui, moins favorisé par le temps qu'en mai dernier, est néanmoins venu vingt pou cent plus nombreux revivre la course qui l'avait tant enthousiasmé alors.


    C'est vraiment un Grand Prix digne e ce nom que nous ont offert le Président Baldissera, le secrétaire Catanco et les membres de leur comité. D'abord, le circuit est des plus sévères, des plus propres à recevoir les meilleurs coureurs du monde et à opérer la sélection humaine et mécanique que sous-entend, idéalement un Grand Prix. 2060 mètres de développement, une bonne largeur, un tracé varié, complet, en plaine, en sous-bois, des montées sévères, des descentes redoutables, une ligne de départ capable d'accueillir trente partants, voilà un terrain où les meilleurs doivent s'employer sans relâche, un terrain dont le sol en "tôle ondulée" exige des pilotes de la résistance, du pilotage et des machines une robustesse à toute épreuve, côté transmission, suspension, boîte embrayage.


    Le dispositif général d'organisation est lui aussi à la hauteur. Le service d'ordre est efficace, sans brimade, les mesures de sécurité sont largement prévues, les mécaniciens ont un endroit abrité, aménagé pour travailler entre les deux manches, le contrôle technique de la course est impeccable et le pointage, le chronométrage, le service de presse fonctionnent avec autant de rapidité que de précision. Et tout cela dans le meilleur climat d'urbanité.


    Nous noterons particulièrement la distribution d'une liste des concurrents non incorporée dans le programme, mais tirée à part, ce qui lui permet d'être rigoureusement exacte, car elle est imprimée au dernier moment. Nous relèverons le très joli défilé des nations engagés et nous insisterons, à l'intention des autres organisateurs, sur les classements qui comportent non seulement les temps, les tours, mais encore la moyenne du vainqueur, le meilleur tour, les abandons, etc...(voir nos résultats techniques). nous indiquerons enfin l'emploi du starting-gate "tout métal" inventé à Lausanne et loué avec des servants pour nous donner des départs sûrs, des départs qui, de fait, ont été splendidement réalisés.


    Côté plateau, l'on est également forcé de réunir les meilleurs participants et, si les Russes, les Tchèques ont fait défaut ce n'est pas faute d'avoir été invités. Tout de même, il y avait, à côté des as occidentaux dont nous vous parlerons bientôt, deux inédits authentiques, jamais vu ailleurs avant cela : les Yougoslaves Damjanovic et Lozar qui d'ailleurs ont intérêt à multiplier à l'avenir leur courses à l'étranger car, pour le moment, ils en sont à l'ABC du motocross.


  • De g à d : Johansson, Loof, Damjanovic, Lozar, Angelini, Ostorero et Castelli.

  • Outre la Yougoslavie donc et moins les Autrichiens Huber et Statzinger absents pour une cause inconnue, l'on dénombrait encore dix nations pour un total de vingt cinq partants. Parmi eux, cinq Italiens, soit une proportion d'autant plus raisonnable que deux d'entre eux, Ostorero et Angelini, ont également la classe internationale et que Castelli est l'espoir du club organisateur. Les deux autres, Sica et Vettori étaient plus discutables, mais encore une fois, cinq italiens sur vingt-cinq partants, il n'y a rien à dire !


    Cette fois notre conseil a été entendu : les engagements ont été limités, mais tous les engagés ont pris le départ sans plus avoir, comme en 1962, à se qualifier pour cela en accomplissant un temps donné sur les essais.


    Prenons la liste que nous avons sous les yeux : Bickers et Clough pour l'usine Greeves, Griffiths et Banks pour la Dot, Hallman pour l'Husqvarna, Johansson et sa Lindstrom, Loof avec une Greeves "client", l'Espagnol Pedro Pi pour l'usine Montesa, les Allemands Betzelbacher et Walz de chez Maïco, les Belges de l'écurie Lummerzheim Joël Robert et André Piron, les frères Hollandais Fritz et Robert Selling (ces quatre sur Greeves, Starmaker pour les Belges), voilà, avec les Italiens Ostorero (Greeves prêtée par l'importateur, car l'as d'Avigliana ne court plus, normalement qu'en grosse cylindrée) et Angelini, fidèle à l'Aermacchi, voilà le plateau de base, 16 hommes capables de figurer les uns ou les autres parmi les six premiers, ceux qui marquent des points pour le titre.


    16 sur 25, c'est encore une proportion qui dit bien la qualité de l'épreuve à laquelle nous avons assisté. Pour les neuf autres, qui meublaient la piste, en dehors des Yougoslaves sur d'anciennes Jawa, c'étaient l'Australien Walpole que sa Bultaco n'a pas hélas transformé, les deux Irlandais Scarlett et Harrisson, des jeunes qui font leur apprentissage dans les Grands Prix, mais progresseront certainement assez vite, notre compatriote JP.Darmain, de Pernes, seul Français à ne pas disputer le Championnat de France à Caen parmi ceux que nous pouvions envoyer en Italie sans trop craindre le ridicule, enfin, les "Aermacchistes" Sica et Vettori, antérieurement cités.


    Un incident (chaîne primaire cassée entrainant une chute et une luxation du poignet) nous a privé de la bataille tant attendue entre Bickers, victorieux à Barcelone, et Hallman, tenant du titre mondial. Mais, comme vous allez voir, la course n'en a pas été moins passionnante en tête, grâce aussi au duel sévère que ce sont livrés entre eux, les seize réels champions internationaux dont nous venons de donner les noms.


    C'est donc à un beau Grand Prix, à un vrai Grand Prix que nous avons assisté à nouveau à Gallarate, circuit décidément favorable à Torsten Hallman : c'est là, en effet, qu'en 1962, l'étudiant suédois rejoignit et dépassa au classement, l'Anglais Jeff Smith, pour poursuivre ensuite une marche régulière vers la couronne mondiale.


    Première manche : Torsten Hallman

    Hallman, Bickers, Clough, Pedro Pi sont parmi ceux qui, au départ, passent le plus rapidement en tête du peloton avant que celui-ci ne disparaisse pour un temps à notre vue. Et, presque tout de suite, c'est la grosse, la décevant surprise : Bickers est tombé, s'est luxé le poignet et ne repart pas !


    Cependant, Hallman est installé au commandement, tournant très rapidement, à quelques mètres en avant de Clough, lui-même serré par le grand Jan Johansson. A peu de distance, Betzelbacher, le grand Fritz se montre dans un très beau jour. Puis passent Cenneth Loof, le jeune Banks, Angelini et Ostorero qui luttent farouchement pour la suprématie italienne, Fritz Selling, l'excellent Hollandais, toujours parmi les meilleurs, etc...


  • Otto Walz (16) et F.Betzelbacher (18).

  • Alan Clough marche au maximum de ses moyens. La déveine de son chef de file Bickers, la présence sur le circuit de M.Greeves en personne le stimulent. Bientôt, l'Anglais se retrouve dans la roue du leader suédois. Pendant ce temps-là, Johansson reste à proximité et Loof coiffe Betzelbacher qui se cramponne. Banks est toujours en bonne place, précédant Ostorero qui fait une course de toute beauté et a lâché Angelini encore dépassé par Fritz Selling. Passent encore Walz, pas très à l'aise, Robert qui fonce pour revenir plus près, Castelli, Scarlett, Robert Selling, Piron (qui assure que le trial lui a désappris le moyen de sauter, de passer les bosses...cette affirmation nous a un peu surpris, car les Anglais, qui pratiquent le trial durant tout l'hiver, n'en abordent pas moins la saison de cross avec tous leurs moyens. D'autres crossmen-trialistes partagent-ils le même sentiment de Piron ?) Notre Jean-Paul Darmain, pour sa première course à l'étranger, un grand Prix qui plus est, fournit un effort visible, qui fit plaisir à voir. Et l'on arrive ainsi à la mi-course ou presque. Les Yougoslaves se sont retirés, visiblement dépassés par les événements. Vattori, Pedro Pi, Darmain, Walpole prennent un tour et c'est l'une des plus belles actions de la journée qui nous est proposée maintenant : l'effort de Clough porte ses fruits, il rejoint Hallman et, comme les deux hommes abordent ensemble la grande et impressionnante descente, Clough prend un risque inouï, plonge littéralement ans l'abîme, tourne on ne sait trop comment en bas...et se retrouve en tête, car, Hallman n'a pas osé le suivre à ce train-là !


  • Alan Clough a réalisé un très beau Grand Prix.

  • Ovation ! Clough passe devant nous, Hallman suivant à quelques mètres. Johansson est toujours troisième, mais plus loin. Loof, Betzelbacher, Ostorero suivent, assez près les uns des autres. Un grand moment de silence puis s'annonce Banks, que Joël Robert a presque rejoint, suivi lui-même par F.Selling, Walz.


    Il ne reste que quatre tours à couvrir pour arriver au terme des 45 minutes de course que doit comporter une manche de Championnat du Monde (au fait, pourquoi, à Barcelone, les manches ont-elles eu lieu en un peu plus d'une demi-heure seulement, l'épreuve de courant sur un nombre de touts fixé à l'avance ?). Donc, à quatre tours de la fin, Hallman porte une attaque sur Clough. Celui-ci est visiblement fatigué. Il essaie de résister, mais rien à faire, le grand Suédois, magnifique athlète, lui reprend vite la conduite des opérations, pour filer vers la victoire.


    Très détaché devant les autres, le vaillant britannique conserve une deuxième place très méritée, devant un Johansson qui a fait le trou et a tourné seul depuis un moment. Betzelbacher arrive quatrième, sa progression régulière et son mordant lui ayant permis de rejoindre et dépasser Loof. Enfin, sous les clameurs de la foule, Ostorero s'assure la sixième place, résultat probant au possible. Banks, lui, a cassé comme Griffiths et Angelini, parmi les plus marquants.


    Seconde manche : Torsten Hallman


  • Départ de la seconde manche.

  • Bickers ne repart pas à la seconde manche. Le starting-gate libère donc, parfaitement une fois encore, une meute de 22 concurrents, car les Yougoslaves, eux aussi, s'abstiennent mais pas pour les mêmes raison !


    La Montesa est si rapide que Pedro Pi s'envole en tête ! Hallman pourtant rattrape l'excellent espagnol un peu plus loin et, quand nous pointons, nous trouvons dans l'ordre, après le Suédois, Johansson, Clough, Fritz Selling, Loof, Griffiths, Betzelbacher, Pi, déjà fort rétrogradé, Angelini, Ostorero, etc...


  • Torsten Hallman est déjà en tête !

  • Au cinquième tour, Clough prend le meilleur sur Johansson et essaie de recoller à la roue de Hallman mais, bien que l'écart ne soit pas très grand, il n'y parvient pas. Un duel s'engage entre Johansson, dès lors troisième et Betzelbacher qui, en deux tours, est revenu de la septième à la quatrième place !


    Fritz Selling résiste à Griffiths et, derrière l'Anglais, c'est Ostorero qui surgit, ayant repris trois places ! Betzelbacher est en grande forme, le circuit lui va, sa Maïco ronronne à l'aise, toutes conditions qui lui valent de régler son compte à Johansson ! Celui-ci demeure quatrième car, derrière lui, il n'y a personne avant un moment. Et c'est Griffiths qui arrive, Griffiths qui a dépassé Selling. Ce dernier, maintenant sixième, devient l'objectif immédiat d'Ostorero qui, s'il le rattrapait, pourrait prétendre à figurer parmi les quatre premiers au classement général. C'est vous dire qu'Emilio s'emploie ferme, avec sa Greeves d'emprunt. Mais Selling ne se laisse pas faire et, comme sa marge de sécurité est bonne, il conserve la cinquième dans cette seconde manche. Ostorero, d'ailleurs, à fort à faire sur la fin avec Loof, revenu à proximité dans le dernier tour, trop tard toutefois pour faire mieux que septième !


    Au classement général, la victoire d'Hallman et la seconde place de Clough ne font aucun doute. Mais il faut attendre les temps, pour savoir qui, de Johansson ou Betzelbacher, nantis du même nombre de points et de tours, aura la troisième place. Celle-ci revient à l'Allemand, avec tout de même une confortable avance de 11,9 secondes. Au suédois la quatrième place, devant Ostorero, Loof, Selling.F, Robert, encore auteur d'une belle fin de course dans la seconde manche, mais trop loin derrière les leaders.


  • Emilio Ostorero est dans les points, grâce à sa belle seconde manche.

  • Hallman se retrouve donc en tête du classement provisoire, à la veille de Pernes. Nul doute qu'au Grand Prix de France, Bickers ne tente l'impossible pour réduire l'écart de six points qui le sépare maintenant du Suédois. Et quand Bickers tente l'impossible, c'est un spectacle inouï qu'il donne de ses moyens !


    Un autre duel se dessine ! Alan Clough et Jan Johansson ont chacun six points à leur actif et se partagent la troisième place au classement provisoire : leur explication le dimanche de Pâques animera singulièrement le Grand Prix de France, qui, tant mieux pour nos et pour le MC.Pernois, s'annonce sous les meilleurs auspices ! Et puis derrière avec quatre points, il y a encore les deux allemands Specht et Betzelbacher, capables se d'empoigner bellement avec les précédents, tandis que P.O Bulto et Loof essaieront de gravir un nouvel échelon.


    Que restera-t-il de ces positions au soir du dimanche 14 avril ? Un nom français s'ajoutera-t-il aux trois noms suédois, deux noms britanniques, deux noms allemands déjà portés au palmarès en même temps qu'un nom belge, un nom espagnol, un nom italien ?


    C'est possible et cela vaut la peine d'être vu ! Alors allez à Pernes, allez-y nombreux, en vous répétant, pour bien vous persuader, que le championnat en 250 cc est une passionnante compétition, qu'il a suffi de deux épreuves, de deux Grands Prix pour que déjà, 10 coureurs, 7 pays s'y soient mis en valeur !

    Voici les résultats:
    1ère manche
    1) Hallman.T 42'27''1 15 tours
    2) Clough.A 42'33''2
    3) Johansson.J 43'06''3
    4) Betzelbacher.F 43'21''1
    5) Loof.C 43'40''4
    6) Ostorero.E 43'43''4
    7) Selling.F 44'36''1
    8) Walz.O 44'58''3
    9) Robert.J 42'36''1 14 tours
    10) Castelli.L 43'28''3
    11) Piron 43'42''2
    12) Selling.R 44'03''
    13) Sica.A 45'02''2
    14) Harrison.J 42'33''4 13 tours
    15) Darmain.JP 44'36''
    16) Walpole.B 46'05''1
    17) Vettori 42'33'' 12 tours
    18) Pi.P 44'18''2 11 tours
    Moyenne horaire du vainqueur : 43,662 km
    Tour le plus rapide : le 6è par Clough en 2'40'', moyenne horaire 46,262 km
    Partants : 25 , arrivés :18 Abandons : Griffiths, Banks, Bickers, Scarlett, Angelini, Damjanovic, Lozar

    2ème manche
    1) Hallman.T 43'11''2 15 tours
    2) Clough.A 43'24''3
    3) Betzelbacher.F 43'36''1
    4) Johansson.J 44'02''3
    5) Griffiths 44'19''4
    6) Selling.F 44'20''3
    7) Ostorero.E 44'47''3
    8) Loof.C 44'59''4
    9) Pi.P 45'54''2
    10) Robert.J 46'05''3
    11) Selling.R 43'33''3 14 tours
    12) Sica.A 43'23''4 13 tours
    13) Castelli.L 44'13''1
    14) Harrison.J 45'26''4 13 tours
    15) Walz.O 45'27''
    16) Darmain.JP 46'19''1
    17) Walpole.B 43'31''4
    Moyenne horaire du vainqueur : 42,926 km
    Tour le plus rapide : le 3è par Hallman en 2'47'', moyenne horaire 44,195 km
    Partants : 22, non partants 3 (Bickers, Damjanovic, Lozar), arrivés :17 Abandons : Banks, Scarlett, Angelini, Piron, Vettori

  • Jean-Paul Darmain, quinzième de son premier Grand Prix !

  • Classement final 1) Hallman.T (S - Husqvarna) 2 pts 1h25'38''3 30 tours
    2) Clough.A (GB - Dot) 4 pts
    3) Betzelbacher.F (D Maïco) 7 pts 1h26'57''2
    4) Johansson.J (S - Lindstrom) 7 pts 1h27'09''1
    5) Ostorero.E (I - Greeves) 13 pts 1h28'31''2
    6) Loof.C (S - Greeves) 13 pts 1h28'40''3
    7) Selling.F (NL - Greeves) 13 pts 1h28'56''3
    8) Robert.J (B -Greeves) 29 tours
    9) Selling.R (NL - Greeves) 23 pts 1h27'34''1
    10) Walz.O (D - Maïco) 23 pts 1h30'25''3
    11) Castelli.L (I - MV) 25 pts 1h27'41''4
    12) Sica.A (I - Aermacchi) 25 pts 1h28'25''6
    13) Pi.P (E - Montesa) 27 pts
    14) Harrison.J (Eire - Dot) 28 pts
    15) Darmain.JP (F - Greeves) 31 pts
    Moyenne horaire du vainqueur : 43,296 km

    Source et photos : Moto Revue n°1638