Les
350 sont bientôt appelés sur la ligne de départ et patientent un peu afin de
permettre à Chuchart de s’aligner. Mais ce dernier victime d’un incident
mécanique, se voit contraint de déclarer forfait. C’est donc 14 pilotes qui
vont se mesurer durant 30 tours pour s’attribuer le titre détenu par Molinari,
lequel ne le défend pas, se réservant pour l’épreuve des 500 cc.
Parmi
les favoris on avançait particulièrement les noms de : Klym René,
Hazianis, Godey.
Et
effectivement, c’est Klym qui aborde le 1er la montée après le
départ, talonné par Hazianis, Godey, Juigné, Melioli, Gervais et Drobecq. Mais
dès le 2ème tour, Hazianis mène devant Klym et durant 16 tours, ce
sera une chasse effrénée de ces deux hommes qui semblent mettre toutes leurs
forces dans la lutte. Ce ne sont que sauts, décollements sur les bosses,
virages, dirt track, et vraiment, durant tout ce temps, le public enthousiasmé
assista à un duel sensationnel.
Il se terminera d’ailleurs d’une façon brutale, quand Klym ira mordre la poussière sur éclatement de son pneu arrière. Hazianis semblerait, après cette bagarre, en droit de se reposer un peu, mais Godey, qui s’était maintenu à une cinquantaine de mètres des leaders, revient irrésistiblement sur Hazianis.
Paul Godey enfin Champion de France
Il
se maintiendra derrière le breton durant de nombreux tours, semblant l’énerver
par de petites pointes jamais poussées à fond, puis au 25ème tour
environ, il attaque franchement et passe en tête. Hazianis prends encore plus
de risques et finira par chuter, sans gravité, mais il ne repartira pas. Godey
terminera donc relativement calme l’épreuve à l’issue de laquelle il endossera
le maillot tricolore.
A
un tour, nous trouvons le 2ème, Juigné, qui sut résister
suffisamment à Melioli, lequel nous avait habitué à beaucoup mieux et termine 3ème
devant Vinetty.
Source et photo : Moto
Revue n°1158