Cooper Web
Interview exclusive

The Bounder

Jeff Leisk

Q : De quand datent vos débuts ?

R : C’était en 1971, j’avais 7 ans. C’était sur 60 Yam. Mon père était lui-même pilote de speedway, donc on peut dire que l’on avait ça dans le sang, dans la famille.

Q : Quelle fut votre 1ère course ?

R : C’était aussi en 1971 sur un petit circuit à Perth, en fait cela devait correspondre aux premières courses mini en Australie.

Q : Qu’a représenté le triplé en championnat australien en 1988 ?

R : C’était bien sympa de gagner ces 3 titres (125, 250 et 200) sur un seul et même week-end. Je roulais alors aux Etats-Unis et j’étais particulièrement affûté pour ces courses.

Q : Pourquoi êtes vous parti d’abord aux Etats-Unis avant l’Europe ?

R : J’ai commencer à rouler aux Etats-Unis à l’âge de 14 ans, principalement pour m’entraîner, mais aussi pour participer à la Golden State Series, ce qui m’a permis de me familiariser avec cet environnement et de connaître les personnages clés, à même de me donner une chance d’obtenir un guidon la-bas..

Q : Courir au plus haut niveau pour un Australien ou un Néo-Zélandais passe par une carrière en Europe ou aux Etats-Unis, est-ce difficile de quitter son pays ?

R : C’était toujours une épreuve de quitter sa famille, ses amis et la superbe vie que l’on peut avoir en Australie.

Q : Avez-vous préféré la carrière américaine ou européenne ?

R : Chaque période fut spéciale… J’aimais l’Europe car elle était imprégnée de l’histoire du motocross, jusque dans le cœur des fans.

Q : Quelles sont vos plus grandes victoires aux Etats-Unis ?

R : En fait une manche à Hangtown en 125 outdoor et quelques podiums en supercross.

Q : Quels étaient vos circuits préférés ?

R : Red Bud aux Etats-Unis, Namur en Europe et Brou en France.

Q : Préfériez-vous le Motocross ou le Supercross ?

R : Pas de réelle préférence, j’aimais les deux pour des raisons différentes... Le Supercross était excitant avec l’ambiance dans les stades et l’intensité des course. En Motocross, tu pouvais réellement te faire plaisir à rouler et apprécier le défi technique imposé par la piste.

Q : Quel effet cela vous a procuré d’être le 1er non américain, vainqueur à Bercy, un soir ?

R : J’ai adoré. Grande compétition avec une ambiance sensationnelle, aucun doute. Et battre les ricains en Supercross constituait toujours un défi de choix.

Q : Comment était l’ambiance au sein du HRC ?

R : C’était vraiment chouette, assurément. Le team était composé de personnes formidables et il y avait une ambiance très agréable. Eric(Geboers) et David(Thorpe) étaient de remarquables coéquipiers et les relations ont toujours été bonnes avec eux.

Q : Quel métier avez-vous exercé après la course ?

R : Je travaille pour KTM depuis 20 ans. Je suis Directeur Général de KTM et Husaberg pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Q : Êtes-vous fan des Wallabies ?

R : Bien sûr.Mes fils jouent au rugby à 15, alors je suis et apprécie ce sport.

Q : Préférez-vous le rugby ou le football australien ?

R : Les deux mon capitaine !

Précisions post interview :

Victoire de manche en 125cc à Hangtown en 1987

Podiums en Supercross 250 à Seattle 2 et Pontiac 1 en 1987

Daytona et East Rutherford en 1988

Photo : M.Moncler